Raid Impérial Compiegnois 2011.
dimanche 26 juin 2011
RIC 2011 – circuit de 55 kms, 26 juin
Belle journée pour le vélo aujourd’hui dans la forêt de Compiègne pour le 15 édition du Raid Impérial Compiégnois. Nous avons opté pour le circuit des 55 kms à l’exception de Gilles, parti plus tôt, qui a fait le 75 kms.
Nous avons tout de même démarré par un temps étrangement maussade, mais les choses se sont rapidement arrangées et nous avons un beau soleil durant le dernier tiers du parcours.
Comme d’habitude, le parcours était très beau lors des passages en forêt avec des singles et des montées parfois difficile. Il fallait bien choisir le cycliste devant soi pour éviter de se retrouver embêté, chose que je ne maitrisais pas à chaque fois…
Trois de nos “filles” ont fait le parcours pédestre de 10 kms et tout le monde s’est rejoint pour un pique-nique rapide sous un soleil de plomb.
Très bonne organisation en générale, même si :
- le fléchage du parcours pédestre était inadéquat ou non-existent. Cela n’a pas beaucoup plu aux randonneuses.
- à l’arrivée ils avait un groupe de musique “hard-rock-destroy” qui était en décalage total avec l’ambiance, le sport en général et surtout les attentes du public VTTiste. A méditer pour la prochaine fois.
Un petit film suivra. Bon vélo et bonnes vacances pour les juilletistes.
dimanche 19 juin 2011
Sortie VTT du 19 juin 2011
1 grand absent ce matin : Pascal à qui nous souhaitons un prompt rétablissement
1 retour non moins important, celui de Didier après plus de quatre mois d’absence.
Une sortie par un temps frais et menaçant. 49 Kms en 2h50
Tentative de retrouver les chemins de la sortie de la semaine dernière. Trois GPS et pas un qui ne nous ait permis de rentrer ensemble …. C’est ça la taquetaquetique du vététiste !
Par contre des moments très sympas: un magnifique soleil de Gilles² avec roulé-boulé par dessus le cintre du guidon, un “tombé sans décroché” en règle et dans les ronces pour Patrick et les deux perdront individuellement le groupe en fin de sortie. Une attente prolongée en foret avec l’espoir de retrouver Thibaut … et Roland
En foret, nous avons doublés des chevaux et leurs sympathiques cavaliers puis accompagnés quatre attelages
Bref et hormis notre final en ordre dispersé.
Ah si j’oubliais, mention spéciale à celui qui a perdu de 20 cms le sprint qualificatif …
Bon rétablissement à Pascal Laroche !
Un de nos bikers est passé sur le billard le 16 juin dernier. Nous espérons qu’il va bien et qu’il reprenne le vélo dès que possible.
Il peut nous donner de ses nouvelles s’il est en état de le faire … !
Les équipiers du VCS.
dimanche 12 juin 2011
La Harde de Survilliers – 12 juin 2011
Dure, dure la randonnée de la harde de Survillers ce matin!
60 kms sur des chemins magnifiques, parfois piègeux ou dangereux mais tous en excellent état pour rouler à VTT.
Comme d’habitude le club de Survilliers a fait preuve d’une grande compétence dans l’organisation de cet évènement. Tout y était – fléchage, rubalise, sécurité, ravitos, rien n’avait été négligé. Je tire mon chapeau aux organisateurs, un grand bravo leur est dû.
En revanche, Harry et moi avons passé une matinée assez éprouvante physiquement…enfin je parle surtout pour moi! Harry avait oublié ses chaussures de VTT ce matin alors nous avons dû faire demi-tour, retourner à Senlis, puis revenir à Survilliers pour repartir dans l’urgence. On avait au moins 40 minutes de retard sur le groupe du VCS. L’organisation ne voulait même pas nous laisser partir en disant que nous nous allions nous perdre car le fléchage était en train d’être enlevé!
Mais attention, on n’est pas des femmelettes! On a insisté et ils ont finalement accepté de nous laisser partir. On est partis comme des fusées à une vitesse folle. On a finalement retrouvé le groupe vers les 20-25 kms, je ne sais plus, et nous avons pu continuer ensemble.
Je me suis tout de même permis de tomber lourdement par 2 fois, dont une bonne chute qui m’a fait mal à la jambe et aux fesses….mais bon, cela fait partie du jeu et finalement il y a eu plus de peur que de mal.
Avec Harry et Manu, on a maintenu un rythme assez élevé jusqu’à l’arrivée. Nous étions tous les 3 contents et soulagés d’en avoir terminé car cette année c’était tout sauf facile.
Quelques images pour le plaisir des yeux…
A bientôt pour le RIC !
samedi 4 juin 2011
Le Mont Ventoux – 3 juin 2011
Nous en avions rêvé, nous avons enfin pu la réaliser cette montée du terrible Ventoux. C’est lors de notre voyage à vélo dans le Vaucluse, les 2 et 3 juin derniers, que Harry et moi avons pu défier et finalement dompter le Mont Ventoux.
Même si la météo n’était pas parfaite, nous avons bénéficié d’un temps plutôt adapté à l’ascension. Il faut dire que nous avons eu à la fois du froid, de la pluie, du vent, des routes mouillées et glissantes mais aussi énormément de satisfaction d’avoir pu vivre cette expérience.
Quelques compagnons belges nous ont accompagné au début, avant que l’on ne les dépose dès les premières rampes…
La montée du Ventoux, depuis Bédoin, donc le départ classique, celui du Tour de France, se décompose en 3 parties.
La première portion de 5 kms depuis Bédoin jusqu’au virage de St.Estève n’est pas difficile mais cela monte déjà et n’offre pas de repos. On est toujours dans les vignes, les oliviers et les cerisiers ne sont pas rares…
La deuxième partie, réputée la plus difficile, commence au virage du village St. Estève et marque l’entrée dans la forêt. La route s’élève tout de suite de manière insolente. Cette portion est vraiment difficile car elle dure 10 kilomètres à 8% de moyenne dont plusieurs kms à 10% ou plus. Il n’y a jamais le moindre occasion pour se reposer, on est toujours en prise et ça n’en finit pas. C’est exaspérant…
La troisième et dernière partie de la montée intervient au kilomètre 15/16 et marque l’entrée dans le fameux paysage lunaire. L’absence de végétation et l’aspect rocailleux et sec amplifient l’impression de difficulté de cette montée même si cette partie est très belle à voir. Il faut dire aussi que la pente s’adoucit pendant quelques kilomètres, sans pour autant offrir un quelconque répit. A ce stade on est quand même entamé physiquement et le sommet semble encore bien loin.
Heureusement que l’on finisse par y arriver, je commençais à douter car le brouillard cachait le sommet et je n’y voyais rien. La sensation d’avoir réussi fut évidemment bien agréable, même si je pense avoir pu monter plus rapidement. Si Armstrong et les autres champions montent le Ventoux aux alentours de 58 minutes, nous avons mis à peu près 2 heures. L’essentiel était d’y arriver et non pas faire une perf. Ce sera pour la prochaine fois!
Du sommet nous avons continué en descendant vers Malaucène. 22 kms de descente, ça décoiffe! Nous avons frôlé les 80 km/h et ce n’était que du bonheur. Arrivés à Malaucène nous avons repris la route vers Bédoin en passant par le magnifique Col de la Madeleine (448m) via une route sinueuse, lisse comme un billard et sans aucune voiture. Un vrai régal. Nous nous sommes encore tapés dedans sur ce retour même avec le Ventoux dans les jambes tellement c’était superbe. Pas de photos par contre, ça déboulait trop vite!
Bon, il va falloir définir le prochain objectif maintenant…
Sortie dans les Gorges de la Nesque (84)
Excellente sortie aujourd’hui pour Harry et David dans le Vaucluse (84) sur un circuit dans les Gorges de la Nesque.
Nous sommes arrivé le matin même à Montpellier, avons loué une voiture et sommes arrivés à Bédoin vers 11h00. Le temps de s’installer dans notre chambre d’hôtes dans le centre-ville, d’aller chercher nos vélos Trek de location et nous étions déjà prêts à partir à l’assaut des routes vauclusiennes.
Le temps était menaçant, pas très chaud mais le circuit était fort sympathique sans beaucoup de circulation. Au milieu des vignes, des champs d’oliviers et de cerisiers, ça sentait bien la Provence!
Cette sortie était en préparation pour notre montée du Ventoux programmée le lendemain. On s’est tout de même envoyé 1200m de dénivelé en 60 kms, facile à faire ici!
Nous n’étions pas non plus tout seuls. Il y avait des cyclistes belges et hollandais partout. Dans les nombreux pelotons, ça parlait plus le flamand que le français et Harry s’y sentait bien à l’aise…
Quelques belles côtes à monter, des descentes sinueuses, le chant des cigales comme fond sonore…la liberté du vélo et les sensations physiques de l’effort cycliste…tout était parfait. Quel plaisir de rouler en ce lieu !
Après la sortie, une petite visite de Bédoin à pied s’imposait avant d’aller dîner…
Belle fin de sortie provençale, non?